PHILIPPE  URFALINO



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Décider Ensemble ; La Fabrique De L'obligation Collective



On tend à prêter trop ou trop peu à la décision collective. Pour certains, cette notion qui renvoie aux assemblées, comités, commissions, corps électoraux et aux divers groupes amenés à faire des choix, aurait le pouvoir d'établir une communauté ; pour d'autres, elle ne serait qu'une technique de sélection entre différentes options. C'est sur la ligne de crête entre le fantasme de l'auto-institution et la vision procédurale, que chemine l'ouvrage de Philippe Urfalino et que se révèle son originalité.
Car l'auteur change entièrement la perspective que l'économie ou les sciences sociales ont privilégiée jusqu'alors : bien plus qu'un mécanisme de coordination entre une pluralité d'acteurs, il voit dans la décision collective un phénomène normatif, le moment de la formation d'une obligation. Car décider n'est pas seulement choisir, c'est aussi produire l'obligation d'agir et de se soumettre à la décision. C'est parce que cette dernière est prise au nom d'un tout dont les protagonistes sont les parties qu'elle parvient à s'imposer comme l'expression acceptable de la volonté commune. À ce titre, la décision collective n'est pas le fait d'un agrégat d'individus, mais celui d'un collectif. D'où les questions : qu'est-ce qu'un corps délibérant ? Qu'est-ce qu'une délibération collective ? Quelles sont les conditions sous lesquelles il est justifié de se soumettre à la décision prise ?

À partir de nombreux cas empiriques, empruntés à un large échantillon de sociétés et d'époques, l'auteur répond à ces interrogations, proposant ainsi une théorie sociologique de la décision collective.

Symposium autour du livre organisé par la Revue IGITUR Arguments philosophiques

Compte-rendu par Patrick Castel,  « Revue française de sociologie », Presses de Sciences Po, 2022/1 Vol. 63.


El misterio de la obligación mayoritaria: un ejercicio de filosofía política normativa



Sabemos que la regla de mayoría es la regla de decisión más igualitaria y eficaz. Sin embargo, desconocemos las razones por las que un número mayor de votos pueden producir la obligación de respetar una decisión. ¿Qué razones justifican el uso de la regla de mayoría? ¿Por qué estaríamos obligados a acatar el resultado de una decisión mayoritaria? ¿Cuáles son las condiciones para que la obligación mayoritaria sea o no válida? Estas preguntas han sido y siguen siendo, en buena medida, ignoradas por la filosofía y la ciencia política, a pesar de que el recurso a la regla de mayoría es antiguo y prácticamente universal.Partiendo de los avances que proporcionan la filosofía del derecho y la filosofía política sobre las razones que hacen preferible a la regla de mayoría frente a otras reglas, Philippe Urfalino propone una manera de pensar las situaciones de decisión colectiva que permite aclarar el misterio de la obligación mayoritaria. Razonando a partir de ejemplos históricos relativamente simples, sobre cuerpos deliberantes de tamaño reducido, el autor establece las condiciones que deben cumplirse para que la decisión mayoritaria sea vinculante y señala sus límites, de modo que también puedan aplicarse a decisiones políticas de mayor calado como la elaboración de leyes, los referéndums o las reformas constitucionales.Philippe Urfalino es filósofo y sociólogo. Actualmente es director de investigación en el Centro Nacional de la Investigación Científica de Francia (CNRS) y director de estudios en la Escuela de Altos Estudios en Ciencias Sociales (EHESS) de París. También es miembro del Centro de Estudios Sociológicos y Políticos Raymond Aron (CESPRA)
 


Iceland's financial crisis: the politics of blame, protest, and reconstruction 



Being the first casualty of the international financial crisis, Iceland was, in many ways, turned into a laboratory when it came to responding to one of the largest corporate failures on record.

This edited volume offers the most wide-ranging treatment of the Icelandic financial crisis and its political, economic, social, and constitutional consequences. Interdisciplinary, with contributions from historians, economists, sociologists, legal scholars, political scientists and philosophers, it also compares and contrasts the Icelandic experience with other national and global crises. It examines the economic magnitude of the crisis, the social and political responses, and the unique transitional justice mechanisms used to deal with it. It looks at backward-looking elements, including a societal and legal reckoning – which included the indictment of a Prime Minister and jailing of leading bankers for their part in the financial crisis – and forward-looking features, such as an attempt to rewrite the Icelandic constitution. Throughout, it underscores the contemporary relevance of the Icelandic case. While the Icelandic economic recovery has been much quicker than expected; it shows that public faith in political elites has not been restored.

This text will be of key interest to scholars, policy-makers and students of the financial crisis in such fields as European politics, international political economy, comparative politics, sociology, economics, contemporary history, and more broadly the social sciences and humanities.



A Invenção da política cultural


  • Edições Sesc (Brazilian Portuguese), 1 Janvier 2016

Na relação política e cultura, a última, em geral, era apenas instrumentalizada pela primeira. A invenção da política cultural inverte a situação, ao invocar a política para desenvolver a cultura. Apresentando a trajetória do Ministério dos Assuntos Culturais da França e de seus principais agentes – como André Malraux, Jacques Duhamel e Jack Lang –, esta obra analisa o surgimento das políticas culturais, o desenvolvimento da democratização da cultura e a gestão cultural francesa. Desenvolvidas a partir do final dos anos 1950, as políticas culturais francesas continuam sendo referência mundial em formulações de práticas culturais. Diante dessa influência, este livro é uma importante leitura para se compreender as políticas culturais da atualidade.








Cerrar la deliberación



¿Qué define a la democracia sino quién delibera y quién decide? Este libro nos presenta un estudio teórico de la deliberación y de la decisión, enriquecido con experiencias empíricas, con observaciones minuciosas y detalladas, de espíritu antropológico, tomadas de los contextos y épocas más variados. Las ciencias sociales parecen haber aceptado una división del trabajo con respecto a estos conceptos: los filósofos se preocupan por la deliberación, escindida del resultado, de los procedimientos de decisión; y los economistas y politólogos se preocupan por la decisión, pero entendida generalmente como elección entre preferencias dadas. Philippe Urfalino nos propone, en cambio, pensarlas en conjunto, revelando entre ambas un vínculo co-constitutivo, signado a la vez por lo arbitrario inherente a la dimensión normativa de la decisión y por la contingencia propia de la acción de los hombres. Decidir es cerrar la deliberación: esta afirmación provocativa guiará su recorrido.







Intelligences de la France : onze essais sur la politique et la culture



Les onze essais sur la politique et la culture en France réunis dans cet ouvrage livrent onze coups de sonde, onze manières de rendre intelligibles différentes facettes de la vie politique et intellectuelle de l'Hexagone, le plus souvent à partir d'un regard qui embrasse trente, voire cinquante années de son évolution. Ils couvrent quatre grands thèmes : la situation politique du pays à la veille des élections présidentielles de 2007, la place de la France dans les relations entre l'Ouest et l'Est de l'Europe avant et après la chute du mur de Berlin, l'articulation entre politique et culture dans la vie intellectuelle française, et enfin les avatars de l'État modernisateur. Leur point commun est d'emprunter l'une ou plusieurs des voies d'analyse dont la fécondité a été démontrée par l'oeuvre du sociologue et historien Pierre Grémion, spécialiste reconnu de la vie politique et intellectuelle française de la seconde partie du xxe siècle, à qui ce livre rend hommage.







Le Grand méchant loup pharmaceutique



Les médicaments sentent le soufre. Les consommant avec passion, nous oscillons à leur propos entre pensée magique et délire scientiste, exigence d’efficacité et principe de précaution. Philippe Urfalino établit la cartographie de l’industrie pharmaceutique et du médicament, afin que les critiques souvent légitimes à l’encontre du cynisme commercial des firmes n’enfourchent pas systématiquement la rhétorique du complot qui, en plus d’être fausse, s’avère inefficace à les contrecarrer. Ce faisant, il préfère la vigilance à l’angoisse.











L'Invention de la politique culturelle



Ce présent ouvrage propose une histoire de la politique culturelle française d'André Malraux à Jack Lang, notamment des idées et des croyances qui ont guidé l'action du ministère chargé des Affaires culturelles.

Privilégiant la genèse, il analyse d'abord la fondation idéologique et administrative de la politique culturelle, de 1959 à 1973, à partir d'une étude minutieuse, archives et interviews à l'appui, de l'histoire de la politique des maisons de la culture, politique qu' André Malraux et son administration ont érigée en modèle de l'action culturelle de l'État. Puis, à partir de cette fondation, posée en 1959 et brisée par les événements de mai 1968, il propose une intelligibilité nouvelle des effets de l'alternance politique de 1981 et de l'action de Jack Lang.

Cette histoire, à la fois intellectuelle, administrative et politique, permet de mieux cerner la singularité de ce que nous entendons intuitivement en France par «politique culturelle». Celle-ci ne se réduit pas à une addition de politiques publiques de la culture, qui l'ont précédée et qui lui survivront. Elle suppose au moins une «philosophie d'action» prêtant un sens et quelques finalités à un ensemble de mesures. Et de fait, trois de ces «philosophies» se sont succédé rue de Valois en une trentaine d'années. Mais ce qui forme l'unité secrète de trois décennies d'Affaires culturelles à la française est ailleurs: ce qui fut «inventé» en 1959 et qui, peut-être, s'achève sous nos yeux, c'est la définition de la politique culturelle, non seulement par des idées, des missions et des modes d'action, mais par une posture, celle d'un projet social, esthétique et réformateur, opposé à l'idée d'institution.




Les Fonds régionaux d'art contemporain: la délégation du jugement esthétique



Comment dans un domaine aussi controversé que l'art contemporain, des personnes au profil très divers peuvent-elles procéder collectivement à des acquisition d'œuvres d'art plastique? Par quels mécanismes de délibération, des commissions hétérogènes, composées d'experts et de néophytes, parviennent-elles à arrêter des décisions d'achats? Telles sont les questions auxquelles répond cette ouvrage qui expose les résultats d'une enquête réalisée sur trois Fonds Régionaux d'Art Contemporain (FRAC).











Quatre voix pour un opéra: une histoire de l'Opéra Bastille



Une histoire de l’Opéra Bastille racontée par Michèle Audon, François Bloch-Lainé, Gérard Charlet et Michaël Dittmann.

"Cet ouvrage est à lire comme une "analyse politique et sociologique’’ en même temps qu’une sorte d’analyse spectrale de l’administration d’un grand projet par l’Etat, avec tout ce que la dominante artistique lui confère de passionnel et d’irrationnel." - Le Monde

"Une passionnante histoire à quatre voix où bien des zones obscures se trouvent éclairées... Chronique d’une époque à travers le prisme de cet Opéra-Bastille, ce livre est indispensable à tous ceux qui veulent comprendre pourquoi et comment est né cet outil étonnant."
- L’Evénement du Jeudi